| Docteur Nathalie LEFÈVRE A la famille, aux ami(e)s et aux proches Aujourd’hui et depuis quelques jours, je pense à vous et à cette terrible injustice de la vie. Nathalie va nous manquer tellement fort. Rassemblons-nous et ne l’oublions jamais.
Aux parents de Nathalie Monsieur Serge LEFÈVRE et Madame Mauricette DEGHILAGE. J’ai eu la chance et l’honneur de vous rencontrer une fois autour d’un bon repas concocté par votre fille et Didier. Nous avions eu un débat palpitant sur un sujet d’actualité. C’était un repas de famille que je n’oublierai jamais d’une part pour la bonne ambiance, d’une autre part pour l’amour qui s’en dégageait. Votre fille Nathalie, en plus de toutes ses qualités, était aussi une excellente cuisinière. J’en garde et j’en garderai toujours un très bon souvenir. Vous pouvez être fier de votre fille. Nous ne l’oublierons jamais. Nathalie ne cessera jamais de vivre et d’exister dans nos cœurs. Je me joins à vous la peine que je partage avec vous sincèrement.
A son fils Arnaud Nous nous sommes rencontrés une fois aussi. De souvenir, tu étais en partance pour un grand voyage. Ta maman doit être fière de toi et de tous ce que tu as déjà fait de ton jeune âge. Tu peux être fier d’elle. Ne lâche rien. Poursuis tes rêves et tes aventures. Je suis sur que c’est ce qu’elle voudrait pour toi.
A sa fille Mathilde. Mathilde, petit bout de femme tellement mature et souriante. Une boule d’énergie et de vie. Je pense à toi souvent depuis vendredi. A cette force dont tu fais preuve depuis quelques jours. Tu es si courageuse. Tu ressembles tellement à ta maman. Et oh combien tu peux être toi aussi fier de toi, de ta famille et de ta maman. Continue de te battre et d’être tellement curieuse à propos de ce que va t’apporter la vie. Ta maman t’aime et t’aimera toujours. Et ce, au travers les étoiles, le soleil et les nuages de la vie. Tu sais comment me joindre si tu le souhaites. Tu fais partie de la famille. Je t’embrasse
A Didier, son compagnon, son homme Mon tonton, je t’aime. Je m’en veux de ne te le dire que dans ces moments-là. De me rendre compte de l’importance de ces mots quand il est parfois trop tard. Mon tonton, je voudrais que tu saches que ta Nathalie, mes parents, mon frère et moi la pleurons avec toi. Tellement fort. Elle va nous manquer. Elle nous manque déjà. Je voudrais que tu saches que jamais je ne l’oublierai. Sa folie, sa joie de vivre, ses éclats sont autant de traits de sa personnalité qui faisait d’elle une personne unique, magique et indéniablement aimante. Nathalie a également su m’écouter dans mes nombreux questionnements. Et ce, avec toute la douceur, la compréhension, la neutralité et la distance que mes parents et mon frère ne pouvaient avoir. C’est une de ses autres qualités que je n’oublierai évidement pas non plus. Mais tu le savais déjà tout ça. Qui mieux que toi la connaissais ces dernières années. Tout ça pour te dire que j’imagine l’immense douleur que tu éprouves aujourd’hui. Une douleur que papa, maman, Cédric et moi partageons avec toi. Didier, je voudrais tellement que tu saches qu’on est là. Qu’on ne te lâchera pas. Qu’on te soutiendra. Et ce, le temps qu’il faudra. Nous sommes une famille. Nous te soutiendrons dans ta reconstruction. Parce que la vie continue. Parce que c’est ce que voudrait ta Nathalie. Bien sur ce ne sera pas facile. Bien sur ça prendra du temps. Mais nous le prendrons ce temps, avec toi. Ton neveu qui t’aime et qui t’embrasse.
Julien
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